Guillaume Binet, photoreporter
Nous avions découvert le travail de Guillaume Binet parce qu’il était le premier à avoir couvert les événements place Tahrir au Caire en 2011 et pour lequel il a eu plusieurs récompenses internationales.
Depuis, la presse continue à diffuser largement son travail (Les Inrockuptibles et Libération en particulier) et il s’est retrouvé sous les feux des médias dernièrement avec la sortie de son livre, L’Amérique des écrivains, qu’il réalise avec Pauline Guéna à l’issue d’un road trip effectué avec ses enfants à travers l’Amérique du Nord. Le livre rencontre un tel succès qu’il est très vite épuisé. Il est le cofondateur de l’agence de photographes MYOP dans laquelle sont d’autres photographes qui ont été à l’honneur dans le festival (Olivier Laban-Mattei, Olivier Jobard).
Guillaume Binet, après un passage en médecine, entre à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs où il suivra la section Image. Il travaille quelques années en indépendant pour la presse avant de participer à la fondation de l’agence de photographes MYOP, dont il assurera la direction plusieurs années. Il crée en 2010 la galerie de photographie contemporaine La petite poule noire à Paris. Il mène parallèlement ses travaux de commande pour la presse, des sujets de reportage qu’il initie lui-même, ainsi que des recherches plus personnelles sur la famille. Collaborateur régulier pour des sujets de société de Libération et des Inrockuptibles, il est représenté par l’Agence MYOP.
Il illustre superbement la programmation de la 7ème édition du festival Hybrides. Le cliché présenté est issu de son travail réalisé au Brésil dans la favela de Rocinha, en 2004, récompensé par une mention spéciale au prix Kodak de la critique photographique.